Oléagineux Le colza nouvelle récolte relâche un peu de pression

Les cours du colza « progressent en récolte 2021, mais cèdent un peu de terrain en récolte 2022 », souligne Agritel. Cela traduit, selon le cabinet, « les besoins de remplacements de la part des importateurs pour couvrir les défauts de livraison ».

> Mercredi 9 mars 2022 sur Euronext, le colza a clôturé à 891,00 € (+8,25 €) sur l’échéance de mai, à 765,50 € (–0,75 €) sur l’échéance d’août, et à 729,75 € (–0,50 €) sur celle de novembre. Sur cette séance, le colza de l’échéance de mai avait ouvert sur un niveau de prix supérieur à 900 €.

> Jeudi 10 mars 2022 vers 11h00, l’échéance mai était à 886,50 € (–4,50 €) et celle d’août à 760,00 € (–5,50 €).

Tournesol

Agritel souligne également que « les cours du canola poursuivent leur progression. Comme attendu, ce sont les cours du tournesol qui sont en forte hausse ».

La tension se fait en effet sentir sur l’ensemble du complexe oléagineux. Il est très impacté par la guerre en Ukraine, « vu la place de la Russie et de l’Ukraine dans le commerce mondial de l’huile de tournesol, mais également celui des tourteaux et des graines de tournesol », souligne

Marc Zribi, chef de l’unité des grains et du sucre de FranceAgriMer.

Embargo américain

« Joe Biden a décrété un embargo sur les importations américaines de pétrole et de gaz russes, ce qui explique que le complexe oléoprotéagineux (soja, colza, tournesol) soit chaud bouillant », a relevé Edward de Saint-Denis, courtier à Plantureux et associés.

Mais ces envolées pourraient être tempérées par la réticence de l’Europe, dépendante à 40 % des importations d’hydrocarbures russes, à s’engager sur la même voie. Autre inconnue, la riposte russe : Moscou a annoncé son intention de bloquer les exportations de certaines matières premières, sans préciser lesquelles.

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